FOIRE AUX QUESTIONS

 

Eléments de réponse par Guy Fumey à Monsieur Nicolas Vernot (correspondance du 24- 11- 2007)

* ref :Symbolique du cœur Anne Désirée de Watteville  

Anne Désirée de Watteville a bien été inhumée en l’église de Sirod, le 6 janvier 1781, dans le tombeau de ses ancêtres.

Cette certitude s’appuie sur le texte gravé dans la plaque votive, toujours en place sur le premier pilier gauche de la nef de l’église.

On peut en effet y lire :  

   

La niche en forme de cœur au centre de la plaque contenait, (selon une tradition orale qui se perpétue dans le village), dans une chasse de verre, le cœur de la défunte.

Cette relique fut arrachée et piétinée lors de la révolution de 1789, comme furent profanées (voire détruites) les sépultures des membres des familles de Watteville et de Montrichard.  

Et toujours à propos de votre intérêt pour la symbolique du cœur.

En 1482 : Bernard de Chauvirey, Seigneur de Château-Vilain (famille alliée aux Watteville) fait construire un petit oratoire dédié à la Vierge. Cet édifice est placé sous le vocable de Notre-Dame des sept douleurs.

Et les 2 vitraux mis en place vers 1860 (restaurés en 2002) figurent le cœur douloureux de Marie. Ces vitraux sont caractéristiques du style comtois de l’époque.

 

Eléments de réponse par Guy Fumey à Monsieur Claude Bernard (correspondance du 25- 05- 2007)

A propos des abbesses de Watteville et de Château-Chalon.

Mr Bernard semble avoir raison.

  • A Sirod, comme en témoigne, dans l’église, la plaque de marbre, fixée dans le premier pilier de la nef à gauche du chœur : c’est Anne Désirée de Watteville qui est inhumée. Le texte indique :

Anne Désirée, n’a donc pas été abbesse, on notera en effet :

- que le décès a eu lieu à Château-Chalon le 4/01/1781

- que dans les titres d’Anne de Watteville ne figure pas celui d’abbesse

  • Françoise Elisabeth de Watteville-Conflans était-elle- abbesse de Château-Chalon où elle décéda le 18 mars 1775. Aucune trace de son inhumation à Sirod. Une tradition orale, toujours très forte dans le village, rapporte que lors de la révolution de 1739, les tombes des nobles inhumés dans l’église furent profanées ou détruites ; de même, on dit que le cœur d’Anne Désirée de Watteville, qui avait été scellé en relique dans une niche au milieu de la plaque votive fut arraché et piétiné.

Rousset signale l’existence des tombeaux : « 2 caveaux ou charniers servaient à la sépulture des Seigneurs de Château-Vilain et de Montrichard »

  • La date fort lisible, sur la plaque votive, sculptée dans le marbre du pays est bien 1781 et non 31.

Dans les années 1880-1890, l’abbé Robinet, alors vicaire de la paroisse, avait entrepris de nombreuses recherches sur l’église de Sirod et l’histoire s’y rapportant, notamment la mise à jour des registres paroissiaux (baptêmes, mariages et décès) qui faisaient alors souvent office de registres d’Etat Civil.

Malheureusement, les registres et la quasi totalité de ses notes ont disparu lors du terrible incendie qui, en août 1890,ravagea tout le haut du village, dont l’église, le château, le prieuré, le presbytère, l’école tenue par les religieuses et le bâtiment de l’actuelle mairie.